« Rien n’est impossible ! »

Cette phrase est un peu bateau, je veux bien le reconnaître mais pour moi elle est source de motivation.

C’est à l’âge de 5 ans que le mot régime est entré pour la 1ère fois dans ma vie, pour ne plus en sortir avant l’âge de 44 ans.

J’ai été élevée dans une famille où l’on pensait qu’il valait mieux être un peu rond que d’avoir la peau sur les os. C’était pour mes parents un gage de bonne santé et de résistance à certaines maladies.

Alors je mangeais… sans retenue…

Ce qui a fait le bonheur de mon enfance, a fait le malheur de mon adolescence. Les mots durs de mes camarades et leurs moqueries ont été blessants au départ puis sont devenus sourds à mes oreilles et c’est ainsi que je me suis épanouie… avec mes rondeurs…

J’ai acquis du répondant et je me suis presque totalement assumée. Du moins en apparence… car je dois bien avouer, qu’au fond de moi-même, je n’avais pas une très belle image de moi.

La société est dure et quand on est, comme je l’ai été, en obésité morbide, on est en permanence victime de discriminations. Alors, bien sûr, on se crée un mental à toutes épreuves.

Dans le milieu médical, les patients sont souvent critiqués, stigmatisés et pas toujours pris au sérieux.

« Si vous avez mal aux genoux, il vous suffit de perdre du poids et de faire de l’exercice ! ».

C’est tout simplement réducteur ! Des phrases comme celle-ci, j’en ai entendu souvent.

La solution ne se résume pas seulement dans le « mange moins et bouge plus ». Des études ont prouvé que l’aspect psychologique était un élément extrêmement important dans l’accompagnement de la perte de poids. En effet, pour bon nombre de personnes, la nourriture est un réconfort ou un refuge. Un moyen d’échapper à une réalité parfois difficile à gérer.

Il n’y a pas de renaissance, pas de facilité mais une histoire de vie qui fait qu’on nait avec des représentations, avec des traumatismes. Puis on subit… Et un jour, on se recentre sur soi grâce à des personnes qui nous aident à voir les ressources cachées au plus profond de nous et on se rend compte que l’obésité n’est pas une fatalité !

En tant que coach mental en nutrition (et anciennement en obésité), je sais que c’est un combat long et difficile alors laissez-moi vous aider, non pas pour vivre une renaissance mais pour être simplement autrement la même personne… Bien dans son corps et dans sa tête !